TUNIZEL

A DJERBA, nous avons posé nos sacs devenus très lourds de souvenirs et de sable incrusté.
Installés dans nos chambres ventilées à l'hötel El Hanna, dans la médina, nous sommes surpris du peu d'animation de la "capitale" de l'île.
Dans la journée, les ruelles et le souk sont très vivants, les commerçants qui nous accostent d'abord en allemand puis en italien sont vraiment trop collants... mais dès le soir, à 20 h, les rideaux métalliques se baissent, et les restaurants ouverts se font vraiment rares. Incroyable pour l'île symbôle de la fête et des vacances !!! En fait les milliers de touristes résident à une dizaine de kilomètres à l'est, sur une très belle (parait-il) plage dorée. Peu s'aventurent ici dans la ville, et payent tout au prix fort ... et en euros !!!
Michel et Denis ont eu grand peine à dénicher un bar avec bière (mais c'était sans compter sur leur flair et leur sens de l'observation!!!)

Vendredi, nous nous sommes offerts une mini-croisière à bord de La Sirène, un des dix bateaux qui conduit les touristes vers l'île aux flamands (en fait plutôt une presqu'île, mais encore quasi inaccessible en véhicule). Curieuse impression que de se retrouver soudain à 2 ou 3 000 sur une île déserte !!
Mais l'eau y est limpide, chaude comme toujours et nous avons pu goûter aux joies des animations estivales sous la paillotte du restaurant. La journée a été bien remplie, comme le filet à notre retour, que nous avions laissé dériver et que notre capitaine Crochet a remonté avec daurades, mulets (?), seiche, escargots de mer...

Samedi nous avons pris un bus (curieux, les bus partent... avant l'heure annoncée, mais nous avions eu le nez creux!) puis à GABES, un taxi peu coopératif et enfin un train climatisé vers SOUSSE.
Nous y avons retrouvé avec joie notre table chez Walid, au Restaurant du Peuple mais nous avions choisi un hôtel différent (EMIRA) qui en dépit de sa belle terrasse et d'un accueil plutôt prétentieux, s'est révélé bien décevant (surtout la plomberie, vraisemblablement montée sans outils par une sorte de zélou local)
Dimanche matin après les derniers passages chez le barbier ou dans les boutqiues du souk pour les derniers négoces, notre avion s'est envolé sans encombre de MONASTIR à TOULOUSE.
C'est d'ailleurs à Blagnac que nous avons eu le plus de mal dans nos aventures de transports : la voiture des Galinier nous attendait comme prévu, mais n'a pas voulu démarrer.
Vite une navette pour la gare de Matabiau, et après un sprint sur les quais, 15 kilos sur le dos, nous avons plongé dans le train Toulouse Narbonne qui nous déposé à LABEGE, destination finale.

Cette fois c'est sûr, les sacs qu'on vide pour y retrouver nos sachets d'épices, nos échantillons des divers sables et nos tissus chatoyants ne mentent pas, l'éclat de nos ouvenirs n'est plus tout à fait le même, on est revenus en France.... jusqu'au prochain voyage ???

Cat, Denis et Louise

Déjà on pense un peu au retour.
Tôt ce matin nous sommes aller flâner dans le célèbre marché aux animaux de DOUZ. Dès hier soir s'étaient installés les nombreux bergers et cultivateurs des palmeraies de la région. Les étals étaient installés dès la tombée de la nuit et les marchands dormaient près de leurs montagnes de pastèques, de piments, de sardines sèches, d'épices, de tissus en tous genres,  de hindis (figues de barbarie) ou près de leurs troupeaux de chèvres.
Ce matin, à la fraîche, des centaines et des centaines de brebis, de chevaux, d'ânes et des dizaines de dromadaires ont changé de main. Quelle ambiance, quelles couleurs, quelles odeurs, quels visages, et que dire des tenues de fête de chaque tribu bédouine !!

Hier après-midi, après les lessives, nous nous ommes offert le luxe de la piscine d'un grand hôtel dans la zone touristique près de la grande dune d'Ofra. Les enfants sont restés près de trois heures dans le bassin presque olympique. Les mamans se sont payé un message dans le hammam d'eau bien ferrugineuse pendant que les papas ont sifflé une petite bière pression, dont on avait presqu'oublié le goût. Les mâles sont allés à leur tour se faire suer, gommer et masser au "Bain Marie El Hanna" dans une vapeur totalement opaque (qui nous a massés? On a rien vu !)

En début d'après midi, après un petit repas avec notre ami Fadel que nous avons enfin enfin convaincu de visiter son pays (!!!), notre ami Ali BOUKI nous conduira jusqu'à HOUMT SOUK, ville principale de l'île de DJERBA, dans un petit hôtel que nous découvrirons dans la médina.

Nous devons nous baigner, et demain faire un tour en bateau vers l'île des flamants.
Je crois bien que notre dernier message partira après-demain de SOUSSE, la veille de notre retour sur TOULOUSE.
Ca commence à sentir la fin du voyage, alors tout le monde, et surtout les enfants, ouvre deux fois plus grands les yeux, les narines et les oreilles et se régale de chaque repas.
Bismila
Denis

Nous avons posé nos sacs, bizzarement bien rougis par les sables de la piste, dans nos chambrettes de l'hôtel du 20 mars à DOUZ. DOUZ, c'est la ville d'Ali, notre guide, il en est fier et va nous en faire découvrir les secrets.
Mohammed est toujours fidèle au poste derrière songichet, la climatisation vrombit.
Après la siéste, c'est MUSTAFA, le barbier, qui a redonné figure plus nette aux hiommes et tondu les jumeaux. Ces dames se font masser au hammam.
Au programme jusqu'à après-demain : .... rien, le repos, bien mérité.

Ensuite, direction Djerba où nous espérons croiser nos jeunes amis Rodolphe et Chloé, en villégiature.

De retour à SOUSSE, samedi, nous essaierons de voir si la carte glissée la semaine dernière par Denis à côté de celle de Maïté est toujours bien visible (celle de 2005 avait disparu, sûrement un fan !!!)

Inh Allah !

Ali nous a réveillés ce matin pour nous conduire vers le sud, cap 180, par la piste, ou plutôt les pistes. On a compris l'intérêt d'un guide !!!
Des enfilades et des enfilades de pierres cassées par le soleil, parfois quelques hectomètres de goudron et puis soudain des dunes et des dunes de sable ocre, puis rouge et quelques palmiers au loin.
Ici en 1950 les militaires français (mais que pouvaient-il bien faire ici à 100 kilomètres de toute vie !) ont foré, foré pour chercher l'or noir. Pas de pétrole, mais une nappe d'eau thermale à été crevée, résultat une source d'eau à 33 degrés en plein désert de sable rouge.

Imaginez un peu le bien-être apporté par des bains, rien d'autre à y faire, dans ce hammam en plein air après les soubresauts du 4X4. Comment vous dire ? C'est un peu les sources de la Touvre, mais en mieux !!!

Ali, qui est un malin, nous a conduit entre le départ des touristes pour Djerba le matin, et l'arrivée des touristes de Tozeur du soir.  On a posé nos sacs sous les tentes bédouines bien propres et bien alignées dans le campement et on s'est offert une petite sieste. A l'arrivvée du nouveau flot de  4X4, Ali nous aconseillé un petit tour dans les dunes, pas à dos de dromadaire cette année mais en 4 X4 .  Bonne idée car le Chiili qui se levait (vent de sable) avait l'air de bien fouetter les déguisés italiens (bien fait !!!)
Nous avons fièrement affronté les dunes et les dunettes en faisant rugir le moteur... mais dans le désert c'est le sable qui commande. On s'est bien ensablé et il a fallu débarquer, essayer, creuser sous les roues, rééssayer, puis finalement dégonfler les pneus pour repartir !!! Têtes des enfants !!!

Nouveau bain à 33 degrés, petit repas .... sous la pluie et hurlement des italiennes, puis couscous spaghettis et dodo (on a passé une autre couche pour refaire encore le monde avec encore du thé à la menthe)
Maintenant retour sur le goudron et cap sur DOUZ
A bientôt

Ce matin, nous avons retrouvé comme prévu notre guide Ali, beau brun ténébreux, qui doit nous accompagner (c'est le moindre !!!) sur les pistes de l'Erg (sable) et du Reg (désert de pierres)
De MEDENINE, dans un puissant 4X4 très confortable, nous avons mis le cap par la route goudronnée sur le circuit des ksours. Un ksar est un ancien regroupement de greniers à huile et à grains, fortifié contre les invasions ou les jaloux. Ce sont des centaines de pures merveilles de la sorte que nous découvrons au détour d'un col, sur un pic, et dont les pierres se confondent avec les crètes.
Nous avons d'abord traversé TATAOUINE, et son marché aux épices un peu décevant à cause de l'empressement des vendeurs. Mais bon, il fallait bien aller à Tatouine, sur les pas du Bat d'AF !!!
Moins décevante était la dégustation des cornes de gazelle, spécialité du coin. Sucre, amandes, pistaches, miel et nougatine, les cornes de gazelle de Tataouine, c'est plus qu'un délice, c'est Allah qui t'inonde de sa bonté !!!

Plus loin , nous avons fait halte dans nos premières gorfas fortifiées, au KSAR OULED SOULTANE

Meldi, le gardien manchot aquarelliste, nous en a dévoilé les secrets (montage, orientation et particulièremnet les très ingénieux système de verrouillage de chaque porte familiale)

Ali nous afait ensuite visiter KSAR HADADA ( sur mon bidet ?) le même que tous les autres mais encore tellement différent, plus sinueux, un vrai labyrinthe pastel et ocre. C'est là que Lucas a tourné la Menace fantôme (Star Wars numéro 1)

Plus haut dans la montagne, perdu après des dizaines de lacets dans les pierres rouges, nous avons découvert une sorte de paradis , le KSAR HALLOUF (et oui le mot "cochon" signifiait que les gardiens étaient particulièrement redoutés).

Autour d'une place ovale, avec les restes d'une mosquée , il cache bien dans une galerie souterraine une huilerie encore fonctionnelle.

Amina et sa fille Azza

(qui a joué longtemps avec nos petits à courir sur les toits et dans les escaliers des gorfas) nous ont préparé sans chichis (et sans eau puisqu'on la ravitaille en bouteille de 17 jeures à 9 heures) un couscous mémorable, avec du riz, des herbes et juste assez de viande pour donner du goût.
La nuit tombée, on refait le monde en sirotant du thé sous les étoiles.
C'est pas loin du bonheur
Demain cap plein sud
Bismila

Après notre escapade sur Tunis et son ambiance de grande capitale, nous avons pris un train (climatisé) pour revenir sur SOUSSE puis filer sur MAHDIA, à la pointe du cap Afrique.
C'est une charmante petite ville avec un port orienté sur les poissons bleus (anchois, sardines, maquereaux). Un tout petit problème nous a empéchés de trouver nos chambres réservées : il fallait reconfirmer le matin même et le dialogue téléphonique était imparfait... du coup on a été accueillis pour dormir sur la terrasse de l'hôtel et tout le monde a apprécié cette nuit à la très belle étoile pour 5 DT (3 euros)
Le matin nous avons fait un petit tour pour découvrir le gigantesque cimetière, face à la mer. Brassens l'aimerait, c'est sûr, avec ses milliers de petites tombes blanches tournées vers le bleu profond, près d'un fort qui les surveille.

A l'occasion d'une longue baignade au pied de la digue, pas loin des filets des pêcheurs, nous avons avec nos masques de plongée joué avec des bancs de poissons minuscules et brillants, c'était magnifique.
Denis a bien tenté ensuite de discuter avec un louage pour notre transfert vers le sud mais le prix nous a semblé trop cher (300 dinars soient 200 euros pour nous sept sur 450 km). Nous avons préféré rejoindre plein ouest sur ... EL JEM. Les petits étaient ravis d'y retrouver le superbe amphithéâtre apprécié l'an dernier. Les vendeurs d'amandes douces étaient toujours en place face à l'hôtel Julius, on en a fait provision pour nos apéritifs du soir (car le pastis nous accompagne à chaque coucher de soeil !!!)
Un premier train nous a conduit d'EL JEM à GABES puis après une marche bien chaude jusqu'en périphérie de la ville, un louage nous a posé à 80 km plein sud, à MEDENINE.
Record de chaleur battu à notre descente du Toyota : 39 degrés à 23 heures. L'hôtel n'était pas très confortable mais les pales du ventilateur nous ont un peu rafraîchis.

Nous revoilà !

Après notre bref passage dans SOUSSE (notre message précédent) nous avons mis le cap sur TAZERKA, petit village rural à 5 km au sud de KORBA. Nous y avons bien sûr retrouvé nos amis Ibtisser et Mohammed qui nous offert leur maison, rééquipée pour nous sept. Pendant deux jours, nous sommes devenus des tazerkiens de toujours, reconnus depuis nos passages en 2005 et 2003. Au programme, longues baignades dans une mer incroyablement claire, grâce au sable blanc, mais aussi rituelle viste chez le barbier, pour faire peau nette (pour les hommes) et chez la coiffeuse-tatoueuse pour les femmes.
Pour nous remercierde notre viste... Ibtisser s'est mise en quatre pour partager son couscous bien doux (peu de piment mais pommes de terre, poulet, citrouille, épices) ainsi qu'une délicieuse gorfa. Bref troisjours de vraies vacances loin de la foule.
Nous avons ensuite gagné, en louage (taxi collectif) la capitale TUNIS. Incroyable, nous avons découvert qu'il pouvait y pleuvoir (en fait trois gouttes qui n'ont en rien ralenti l'agitation habituelle)
Après avoir affronté la densité un peu oppressante de la rue de la Kasbah (surtout avec nos sacs à dos), nous nous sommes posés dans nos petites chambres claires mais chaudes de l'hôtel du soleil, en plein souk (6 dinars la nuit, soit un peu moins d'1 euro !)
Bien sûr nous avons exploré les ruelles du souk immense que nous avions ignorées les années précédentes. Denis s'est aventuré vers le quartier Halfaouine, très très populaire. En soirée comme prévu nous avons retrouvé notre ami Fadel Djelassi (ancien aide éducateur de l'école Freinet) qui nous a perdus dans les coins secrets (pour nous les touristes) des rues de Tunis. Comme à Angoulême, il connait ici tellement de monde que ça en devient drôle !

Hier nous avons pris le TGM (sorte de RER maritime) pour aller visiter au nord les ruines impressionnantes de
CARTHAGE et le charmant (trop attractif ?) village de SIDI BOU SAID, aux murs éclatants de blancheur. Au hasard des ruelles et des escaliers nous avons dévalé la falaise vers une petite plage tranquille pour de longues minutes de baignade dans une eau limpide et presque trop chaude.

En soirée nous avons ensuite flané dans les deux avenues de LA GOULETTE, jusqu'au port, d'où appareillaient les gigantesques ferries et paquebots (trois mille passagers !). Nous nous sommes offert une petite terrasse très animée (de plus en plus avec l'heure) pour nous régaler de poissons grillés, en provenance directe du marché voisin, au milieu des marchands de jasmin et des familles tunisoises.
Ce matin nous reprenons nos sacs, le train va nous conduire vers MAHDIA, sur la cap Afrique, au sud de MONASTIR. On dit que c'est un endroit très agréable, avec son port de pèche à la sardine.
Les jours suivants, il sera bien difficile de vous donner des nouvelles car nous devons nous ballader trois jours dans le grand sud tunisien de MEDENINE à DOUZ en passant par TATAOUINE et KSAR GHILANE, accessible uniquement en 4X4. L'aventure et l'isolement vont commencer, ça va nous changer de la capitale !!!
D'autres nouvelles de DOUZ bientôt, en espérant encore bénéficier d'un temps super agréable (toujours un peu de vent rafraîchissant et pas plus de 30 degrés !!!)
Nos hôtes tunisiens sont toujours aussi sympathiques et dévoués, quel bonheur avec les enfants !!!
A bientôt

Après un embarquement et un vol agréable et sans soucis, nous avons pris le tortillard pompeusement baptisé "Métro du Sahel", entre Monastir et Sousse.

Nous sommes arrivés au coeur de Sousse à la tombée du jour, à l'heure où les familles sortent sur le port pour prendre un peu la fraîcheur. Il ne fait, à notre surprise, que 30 degrés, avec une petite brise marine bien agréable.

Nous avons retrouvé... nos chambres, à l'hôtel de Paris, et notre table au Restaurant du peuple, au pied des remparts. Walid n'était pas là, mais c'est sa charmante épouse qui nous a gavés de petites entrées bien relevées, de brick, de couscous agneau et de fruits frais. On a l'impression d'avoir retrouvé des lieux et des gens quittés hier.

Demain nous prendrons le train pour remonter tranquillement vers Nabeul puis vers Tazerka pour apporter à nos amis le colis de douceurs préparé à Soyaux. Nous pensons y séjourner deux ou trois jours avant de filer sur Tunis, d'où nous vous donnerons de nouvelles infos.

Nous avons bien sûr déjà arrosé nos retrouvailles avec ce qui a très bien résisté aux gros bras des aéroports.

L'aventure commence parfaitement.

A bientôt

Enfin ! Dans quelques heures, nous roulerons sur le tarmac de Blagnac.
Au loin, les murs blancs de Monastir puis notre hôtel à l'ombre des remparts du Ribat de Sousse.
Flo nous a tous filé des sueurs froides... et elle même a dû très mal dormir depuis quelques jours.
Enfin elle a trouvé une place dans le même avion (17 h 40) que le reste de la troupe après avoir annulé son billet initial (c'est malin de perdre son passeport à deux jours du départ !!!)
Du coup, tous ensemble, nous avons refait scrupuleusement nos sacs, liste en main.
Cette fois, c'est sûr, rien ne manque, pas même les échantillons que nous dégusterons chaque soir au coucher du soleil.

Bes slâma !

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Chers amis,

Dans quelques jours, nos sacs seront dans la soute de l'avion, avant d'être sur notre dos.
C'est d'ailleurs pour l'instant la seule petite incertitude : on ne connaîtra que la veille du départ l'horaire de notre vol.

On choisira donc au dernier moment notre premier point de chute :
-soit à Sousse (peut-être notre bon vieil Hôtel du Soleil, derrière les remparts)
-soit sur la presqu'île de Mahdia (qu'on ira alors découvrir)

On vous donnera des nouvelles au rythme de nos découvertes de cyber-cafés (Inch Allah !!!)
On ajoutera des photos selon la performance des ordinateurs rencontrés.

Vous pourrez aussi nous répondre par ce blog, vous verrez, c'est très simple. Il suffit de cliquer sur le lien Commentaires, en bas.

A bientôt,
Catherine, Denis et Louise